15 nov. 2010
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| Claude Guéant, serétaire général de la présidence. |
A l'issue du remaniement du gouvernement français, annoncé le dimanche 14 novembre 2010, le renouvellement de l'équipe gouvernementale est limité. Mais un signal fort est lancé : fin de l'ouverture et ce gouvernement resserré a vocation à préparer la campagne pour la prochaine présidentielle en 2012.
L'heure n'est plus aux symboles, elle est à l'efficacité. Après plusieurs mois de réflexion, Nicolas Sarkozy a tranché et il a reconduit François Fillon à la tête d'une équipe resserrée et plus soudée politiquement.
Certes, Frédéric Mitterrand reste ministre de la Culture et Eric Besson, transfuge du Parti socialiste, demeure au gouvernement. Mais l'ouverture est bien finie.Les poids lourds de la droite sont maintenus comme Michèle Alliot-Marie qui passe aux Affaires étrangères ou de retour comme Alain Juppé qui prend le portefeuille de la Défense. Et plusieurs entrants, qu'il s'agisse notamment de Xavier Bertrand, Frédéric Lefebvre ou Thierry Mariani sont des sarkozystes purs et durs. Des hommes fidèles au chef de l'Etat, qui seront utiles durant la campagne pour la présidentielle.
Car le principal signal est incontestablement adressé à l'électorat de droite. Nicolas Sarkozy s'engage dans la deuxième moitié du quinquennat et revient aux fondamentaux. La manière dont François Fillon, à peine reconduit, a défini sa mission est, de ce point de vue, significative. Le Premier ministre entend travailler pour la croissance, l'emploi, les solidarités et la sécurité. Néanmoins, la disparition du grand ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale montre peut-être une volonté d'éviter dorénavant certaines crispations.
