2 nov. 2011
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Toto Coamara, Ministre de l'intérieur
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Pathétique. Tel est le mot qui m'est venu à l'esprit après avoir pris connaissances des mesures du gouvernement pour la sécurité routière à Conakry. Dans un communiqué laconique, notre Toto national de l'intérieur et le délégué aux transports ont attendu ce énième accident de la route (ndlr 20 morts tués par un camion sans frein dans la capitale) pour s'en rendre compte que la route tue des guinéens meurent presque tous les jour. Ça y'est ils se sont réveillés serait-je tenté de dire. Ils ont pris une claque, tombés de haut d'autant plus que cet accident a été violent.
La réponse apporté après des centaines de morts sont couchées dans un communiqué dans lequel ils annoncent "l'interdiction à tout camion en mauvais état de circuler dans la ville de Conakry à compter du 30 octobre 20 ; interdiction à compter du lundi 31 octobre 2011 à 0 heure à tous les camions de circuler dans la ville de Conakry dans la journée ; la Circulation des camions n'est autorisée que de 22 heures 30mn à 5 heures 30 minutes du lendemain''. Rien que ça.
La réponse apporté après des centaines de morts sont couchées dans un communiqué dans lequel ils annoncent "l'interdiction à tout camion en mauvais état de circuler dans la ville de Conakry à compter du 30 octobre 20 ; interdiction à compter du lundi 31 octobre 2011 à 0 heure à tous les camions de circuler dans la ville de Conakry dans la journée ; la Circulation des camions n'est autorisée que de 22 heures 30mn à 5 heures 30 minutes du lendemain''. Rien que ça.
Et pour compléter le tableau, ils découvrent seulement maintenant qu'il y'a des camions qui circulent dans Conkry et à l'intérieur sur des routes étroites et bondées à la fois de piétons, de taxis, de moto et "Magbana", et sans contrôle technique. Pour rectifier le tire Sieur Toto et son camarade du gouv' guinéen annoncent dans leur petit texte que "la commission mixte composée de la sécurité routière (police routière et gendarmerie) et de la Direction nationale des Transports terrestres procèdera à des contrôles des documents dont : "le permis de conduire, la carte grise et la police d'assurance des véhicules et en particulier des camions''. Une révolution donc en Guinée en matière de sécurité routière. Mon oeil.
Même un gamin de 5 ans qui ne sait pas grand chose sur les magouilles dans notre bled est en mesure de vous dire que les policiers se moquent qu'un véhicule soit en règle ou pas. Normal pour eux "ils ne bouffent pas du papier" mais du francs glissant en espèces sonnantes et trébuchantes.
Et ce n'est pas l'attitude du président guinéen qui arrange la chose. Notre télé nationale l'a montré à l'hosto de Donka distribuer à qui veux gagner des sous aux blessés survivants de cet accident et devant les caméra n'a adopté aucune fermeté en vers cette délinquance routière. Moi je dit attention Monsieur le Président! En ces temps durs en Guinée certains seraient bien tenté d'exploiter ce filon pour se faire du fric afin de joindre les deux bouts. Normal tout se monaie en Guinée. Mais lors de cette visite son esprit pourrait bien être ailleurs en témoignent les nombreux "Inouwalli walahi" (merci en sousous) des pauvres victimes.
Au lieu de donner des billets pour se faire aduler par ces pauvres victimes qui n'ont guerre le choix de lui faire des louanges, il serait plus judicieux et plus rentable de donner les moyens aux hôpitaux pour que ces derniers puissent s'équiper et prendre en charge d'éventuels victimes et autres malades.
Tiens! Si le président est généreux, il serait de filer quelques francs glissants aux victimes des évènement de 2011, 2010, 2009 et antérieur et cette fois-ci pas par accident mais par riposte des flics et gendarmes "républicains". Ah j'allais oubliés, ces victimes ne sont pas du même bord, ils sont de l'opposition eux, et donc... des guinéens de second rang. Manque de chance donc!
Tout cette attitude relate bien au grand jour le manque de vision globale et objective de la politique que mène ce gouvernement de ce pays au bord du naufrage et ce sur tous les plans.
En attendant la mise en service des centres de contrôle techniques automobiles annoncée et la réunion convoquée par Toto and Co, les guinéens n'ont qu'à se tenir loin des routes... si seulement ils pouvaient.
Même un gamin de 5 ans qui ne sait pas grand chose sur les magouilles dans notre bled est en mesure de vous dire que les policiers se moquent qu'un véhicule soit en règle ou pas. Normal pour eux "ils ne bouffent pas du papier" mais du francs glissant en espèces sonnantes et trébuchantes.
Et ce n'est pas l'attitude du président guinéen qui arrange la chose. Notre télé nationale l'a montré à l'hosto de Donka distribuer à qui veux gagner des sous aux blessés survivants de cet accident et devant les caméra n'a adopté aucune fermeté en vers cette délinquance routière. Moi je dit attention Monsieur le Président! En ces temps durs en Guinée certains seraient bien tenté d'exploiter ce filon pour se faire du fric afin de joindre les deux bouts. Normal tout se monaie en Guinée. Mais lors de cette visite son esprit pourrait bien être ailleurs en témoignent les nombreux "Inouwalli walahi" (merci en sousous) des pauvres victimes.
Au lieu de donner des billets pour se faire aduler par ces pauvres victimes qui n'ont guerre le choix de lui faire des louanges, il serait plus judicieux et plus rentable de donner les moyens aux hôpitaux pour que ces derniers puissent s'équiper et prendre en charge d'éventuels victimes et autres malades.
Tiens! Si le président est généreux, il serait de filer quelques francs glissants aux victimes des évènement de 2011, 2010, 2009 et antérieur et cette fois-ci pas par accident mais par riposte des flics et gendarmes "républicains". Ah j'allais oubliés, ces victimes ne sont pas du même bord, ils sont de l'opposition eux, et donc... des guinéens de second rang. Manque de chance donc!
Tout cette attitude relate bien au grand jour le manque de vision globale et objective de la politique que mène ce gouvernement de ce pays au bord du naufrage et ce sur tous les plans.
En attendant la mise en service des centres de contrôle techniques automobiles annoncée et la réunion convoquée par Toto and Co, les guinéens n'ont qu'à se tenir loin des routes... si seulement ils pouvaient.
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