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- Guinée| la guéguere politique éclate au sein de l'opposition
Posted by : Unknown
27 oct. 2012
Une guéguerre politique inattendue semble éclater au grand jour au sein
de l'opposition guinéenne, pour la désignation des représentants dans la
nouvelle commission électorale nationale indépendante (CENI, chargée de
l'organisation des élections politique) de la Guinée.
Sur les dix places accordées à toute la famille de l'opposition guinéenne (plus d'une cinquantaine de partis politiques) sur plus de 162 que compte le paysage politique guinéen, le collectif et l'ADP ont estimé que ces place leur reviennent de droit, pour la simple raison qu'il sont les seuls à réclamer, la recomposition de la CENI, avec les conséquences parfois regrettables.
Toutefois, au sein du collectif et de l'ADP, le partage des quotas n'aura pas été apprécié par certains leaders membres qui, à tord ou à raison, ont été exclus sans aucun motif apparemment valable. Ce fût le cas du parti génération citoyenn de Fodé Mohamed Soumah, membre fondateur du collectif et de l'ADP.
Le chef de file de l'opposition radicale Cellou Dalien Diallo de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) s'est taillé le parti du lion en s'octroyant deux places à la CENI, alors les autres partis des anciens Premiers ministres comme de Sidya Touré de l'Union des forces républicaines (UFR) et Lansana Kouyaté du parti de l'espoir pour le développement national (PEDN) ont obtenu seulement une place.
Les autres partis tels, l'Union des Forces du Changement (UFC) du porte-parole de l'ADP Aboubacar Sylla, Nouvelles forces démocratiques (NFD), la nouvelle Génération pour la République ( NGR), le Parti de l'Unité et du Développement (PUD), le Parti du Peuple de Guinée (PPG), le Parti socialiste (PS), ont gagné chacun une place.
Pendant ce temps, le coordinateur de l'Alliance Front d'union pour la démocratie et le progrès (FDP), Mamadou Bah Baadiko, a déjà déposé une liste de représentation au nom des partis membres de son alliance, afin d'obtenir un représentant dans la nouvelle équipe de la CENI, dans le souci d'une transparence des opérations électorales.
Selon M. Bah, aucun texte de loi n'accorde l'exclusivité de la désignation des représentants à la CENI, à l'ADP et au collectif, au nom de toute l'opposition guinéenne.
Pour sa part, les leaders de l'une des dernières nées des alliances sur la scène politique guinéenne, dénommée Club des républicains (CDR), ont critiqué l'attitude des membres du collectif et de l'ADP, qui ignorent leur existence, en les mettre hors jeux, et surtout en les qualifiant des partis centristes, qui n'ont pas droit à une pace à la CENI.
Lors d'une récente conférence de presse, l'ex-Premier ministre de la transition Jean marie Doré a précisé que la position idéologique des partis centristes ne devrait pas servir de prétexte pour les exclure le CDR, dans la répartition des quotas à la CENI car, dit-il, le centre joue le même rôle politique que l'opposition dite "radicale".
"Les leaders du collectif et de l'ADP ne peuvent pas exiger notre disparation, puisque nous sommes aussi une force politique qui compte sur l'échiquier politique guinéen" a indiqué récemment le porte-parole du CDR Kassory Fofana.
Ces partis dits du "centre" sont donc déterminés à déposer une liste complète de leurs représentants au ministre guinéen de l'administration du territoire et de la décentralisation pour bénéficier au même titre que les autres, des places à la nouvelles CENI, dont la recomposition doit forcement tenir compte des paramètres de large consensus.
Pendant ce temps, dans un communiqué rendu public mercredi dernier, le ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation Alhassane Condé, a demandé aux acteurs politiques de la mouvance présidentielle et de l'opposition de déposer la liste de leurs membres à la CENI, dans un esprit d'équité et de transparence, dans les jours qui suivent.
Contrairement à l'opposition, le choix des représentants ne semble pas posé assez de difficulté au sein du groupe de la mouvance présidentielle, malgré le nombre pléthorique de partis politique ayant signé une alliance politique avec le RPG-Arc en ciel (alliance pro-gouvernement).
C'est du moins ce qu'a affirmé la semaine dernière le secrétaire général du RPG-Arc en ciel Saloum Cissé, lors d'une conférence de presse, où il a rappelé le sens de responsabilité des ces collègues qui sont animés d'une simple volonté de tolérance et pardon.
Dans cette logique de revendication politique, certaines formations politiques dirigées par des jeunes cadres et regroupées au sein du bloc de l'opposition constructive (BOC), ont aussi réclamé cinq sièges pour ces représentants à la CENI, afin de redynamiser cette structure électorale jugée caduque et dirigée par des anciens cadres, qui ignorent les réalisés de l'actuel panorama politique guinéen.
Face à ce quiproquo politique, il revendra donc au ministre Alhassane Condé d'examiner les listes des représentants des différentes formations politiques de la mouvance comme de l'opposition afin de départager les parties prenantes en conflits de leadership, pour la désignation des membres au sein de l'organe en charge des élections en Guinée.
Pour ce faire, la constitution guinéenne, article 3 précise que "les partis de l'opposition ont le droit de s'opposer par les voies légales à l'action du gouvernement et de proposer des solutions alternatives".
Alors que les partis de la mouvance présidentielle soutiennent sans condition toutes actions gouvernementales et se réservent pour cela, tout droit de critique objectif ou non.
Eu égard à la situation géopolitique relative à la formation des alliances et autres blocs de partis politiques au sein de l'opposition guinéenne, tout porte à croire que la publication d'une liste officielle des représentants de cette opposition à la nouvelle CENI ne sera pas une tâche aisée.
Au même moment, le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation a publié lundi un communiqué fixant au 17 octobre prochain, la date limite du dépôt des listes des représentants des partis à la future CENI.
Sur les dix places accordées à toute la famille de l'opposition guinéenne (plus d'une cinquantaine de partis politiques) sur plus de 162 que compte le paysage politique guinéen, le collectif et l'ADP ont estimé que ces place leur reviennent de droit, pour la simple raison qu'il sont les seuls à réclamer, la recomposition de la CENI, avec les conséquences parfois regrettables.
Toutefois, au sein du collectif et de l'ADP, le partage des quotas n'aura pas été apprécié par certains leaders membres qui, à tord ou à raison, ont été exclus sans aucun motif apparemment valable. Ce fût le cas du parti génération citoyenn de Fodé Mohamed Soumah, membre fondateur du collectif et de l'ADP.
Le chef de file de l'opposition radicale Cellou Dalien Diallo de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) s'est taillé le parti du lion en s'octroyant deux places à la CENI, alors les autres partis des anciens Premiers ministres comme de Sidya Touré de l'Union des forces républicaines (UFR) et Lansana Kouyaté du parti de l'espoir pour le développement national (PEDN) ont obtenu seulement une place.
Les autres partis tels, l'Union des Forces du Changement (UFC) du porte-parole de l'ADP Aboubacar Sylla, Nouvelles forces démocratiques (NFD), la nouvelle Génération pour la République ( NGR), le Parti de l'Unité et du Développement (PUD), le Parti du Peuple de Guinée (PPG), le Parti socialiste (PS), ont gagné chacun une place.
Pendant ce temps, le coordinateur de l'Alliance Front d'union pour la démocratie et le progrès (FDP), Mamadou Bah Baadiko, a déjà déposé une liste de représentation au nom des partis membres de son alliance, afin d'obtenir un représentant dans la nouvelle équipe de la CENI, dans le souci d'une transparence des opérations électorales.
Selon M. Bah, aucun texte de loi n'accorde l'exclusivité de la désignation des représentants à la CENI, à l'ADP et au collectif, au nom de toute l'opposition guinéenne.
Pour sa part, les leaders de l'une des dernières nées des alliances sur la scène politique guinéenne, dénommée Club des républicains (CDR), ont critiqué l'attitude des membres du collectif et de l'ADP, qui ignorent leur existence, en les mettre hors jeux, et surtout en les qualifiant des partis centristes, qui n'ont pas droit à une pace à la CENI.
Lors d'une récente conférence de presse, l'ex-Premier ministre de la transition Jean marie Doré a précisé que la position idéologique des partis centristes ne devrait pas servir de prétexte pour les exclure le CDR, dans la répartition des quotas à la CENI car, dit-il, le centre joue le même rôle politique que l'opposition dite "radicale".
"Les leaders du collectif et de l'ADP ne peuvent pas exiger notre disparation, puisque nous sommes aussi une force politique qui compte sur l'échiquier politique guinéen" a indiqué récemment le porte-parole du CDR Kassory Fofana.
Ces partis dits du "centre" sont donc déterminés à déposer une liste complète de leurs représentants au ministre guinéen de l'administration du territoire et de la décentralisation pour bénéficier au même titre que les autres, des places à la nouvelles CENI, dont la recomposition doit forcement tenir compte des paramètres de large consensus.
Pendant ce temps, dans un communiqué rendu public mercredi dernier, le ministre de l'administration du territoire et de la décentralisation Alhassane Condé, a demandé aux acteurs politiques de la mouvance présidentielle et de l'opposition de déposer la liste de leurs membres à la CENI, dans un esprit d'équité et de transparence, dans les jours qui suivent.
Contrairement à l'opposition, le choix des représentants ne semble pas posé assez de difficulté au sein du groupe de la mouvance présidentielle, malgré le nombre pléthorique de partis politique ayant signé une alliance politique avec le RPG-Arc en ciel (alliance pro-gouvernement).
C'est du moins ce qu'a affirmé la semaine dernière le secrétaire général du RPG-Arc en ciel Saloum Cissé, lors d'une conférence de presse, où il a rappelé le sens de responsabilité des ces collègues qui sont animés d'une simple volonté de tolérance et pardon.
Dans cette logique de revendication politique, certaines formations politiques dirigées par des jeunes cadres et regroupées au sein du bloc de l'opposition constructive (BOC), ont aussi réclamé cinq sièges pour ces représentants à la CENI, afin de redynamiser cette structure électorale jugée caduque et dirigée par des anciens cadres, qui ignorent les réalisés de l'actuel panorama politique guinéen.
Face à ce quiproquo politique, il revendra donc au ministre Alhassane Condé d'examiner les listes des représentants des différentes formations politiques de la mouvance comme de l'opposition afin de départager les parties prenantes en conflits de leadership, pour la désignation des membres au sein de l'organe en charge des élections en Guinée.
Pour ce faire, la constitution guinéenne, article 3 précise que "les partis de l'opposition ont le droit de s'opposer par les voies légales à l'action du gouvernement et de proposer des solutions alternatives".
Alors que les partis de la mouvance présidentielle soutiennent sans condition toutes actions gouvernementales et se réservent pour cela, tout droit de critique objectif ou non.
Eu égard à la situation géopolitique relative à la formation des alliances et autres blocs de partis politiques au sein de l'opposition guinéenne, tout porte à croire que la publication d'une liste officielle des représentants de cette opposition à la nouvelle CENI ne sera pas une tâche aisée.
Au même moment, le ministère de l'administration du territoire et de la décentralisation a publié lundi un communiqué fixant au 17 octobre prochain, la date limite du dépôt des listes des représentants des partis à la future CENI.