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- AFRIQUE| L’attractivité de l’Afrique commence à s’exercer sur la jeunesse
Posted by : Palabre-Infos
18 févr. 2013
De
plus en plus de jeunes Africains envisagent leurs études en Afrique, ou
projettent de revenir en Afrique après leurs études à l’étranger. Mais
ils ne sont plus les seuls à envisager une carrière sur ce continent.
Aujourd’hui, par exemple, des milliers de jeunes Portugais partent
tenter leur chance en Angola ou au Mozambique.
Il
faut dire qu’aujourd’hui, sur les 10 économies les plus dynamiques au
monde, sept sont africaines selon le FMI et la Banque mondiale qui
notent que le taux de rétention des travailleurs africains formés ne
cesse de croître : le Nigeria, jadis fui par ses étudiants, est passé de
la 112eme place à la 48eme place mondiale. Le Ghana qui figurait en 125eme position est passé en quelques années à la 53eme place. Voice of America
cite un sondage effectué sur les jeunes Africains étudiant la gestion
d’entreprise dans les principales universités américaines et
européennes : 70% d’entre eux déclarent leur intention de regagner
l’Afrique après leur diplôme.
Une
tendance apparaît également en faveur de la formation en Afrique
elle-même. Les nouvelles technologies bouleversent la donne et
permettent aux universités africaines de dispenser des enseignements de
plus en plus qualitatifs.
L’Ile
Maurice se positionne sur ce gigantesque marché naissant de l’éducation
en Afrique. Elle ouvrira bientôt une université francophone,
l’Université des Mascareignes, qui viendra compléter les trois
universités anglophones du pays. Cette université formera des étudiants
africains selon le système européen Licence-Master-Doctorat, en
ingénierie et développement durable (IDD), aux technologies de
l’information et de la communication (TIC), ainsi qu’en économie et
gestion (EG). Elle débutera dès cette année avec 900 étudiants pour
atteindre rapidement les 2000 inscrits.
Le
mois passé, l’Ile Maurice annonçait également la création de l’Institut
africain de formation (ATI) qui vise à former des fonctionnaires
capables de formuler et de mettre en œuvre des politiques
macro-économiques et financières efficaces en Afrique subsaharienne.
Dans le même temps Microsoft annonçait le lancement de son initiative Microsoft 4Afrika qui vise « à mettre des dispositifs intelligents dans les mains de la jeunesse africaine »,
tels que la mise en ligne d’1 million de PME africaines ou la formation
de 100 000 personnes à l’utilisation optimale des TIC. L’initiative
ambitionne également d’accompagner 100 000 jeunes diplômés afin de
développer leurs compétences et favoriser leur insertion
professionnelle.
« L’Afrique
sera la prochaine région motrice du monde. Forte de l’une des
croissances les plus rapides du monde, d’une main d’œuvre de plus en
plus qualifiée, d’un milliard d’habitants, d’un secteur privé ambitieux
et d’un climat des affaires en amélioration constante, son potentiel est
immense. » affirmait HEC Paris, en juin dernier, en ouverture de son colloque intitulé « Pour un leadership africain »