29 juin 2010
Dans un bar «café noir» de Kouroussa. Laurent Correau
A Kouroussa, c’est l’endroit où l’on se retrouve pour causer : les « bars café noir ». Et ces jours-ci, les clients y débattent de l’élection tout en tournant leur cuillère dans la tasse.
« Dès hier soir, j’ai fait le tour de cinq bureaux de vote car je voulais savoir quelle était la position de mon leader », explique un militant du RPG installé dans un fauteuil en plastique. L’affiche d’Alpha Condé, le candidat du parti, est collée derrière lui sur la porte en métal.
«C’est une première dans l’histoire de la Guinée»
Au-delà du marché, un autre « bar-café noir » aux couleurs d’une compagnie locale de téléphonie mobile. Un militant du PEDN, le parti de Lansana Kouyaté raconte : « C’est une première dans l’histoire de la Guinée et nous attendons donc les résultats. » Ce jeune a cherché les premières informations en discutant avec les délégués des partis dans les bureaux.
Dans un troisième établissement, les clients se sont regroupés sur des bancs en bois recyclé. Le bar fait aussi boutique. Et le patron lave la vaisselle dans un seau installé au milieu de l’endroit. Après avoir avalé son café en l’aspirant à grand bruit, un jeune commente à son tour cette période d’attente : « Je veux connaître les résultats pour savoir quel sera le nom du prochain président et comment il va développer la Guinée ! »
L’accès aux nouvelles est un problème à Kouroussa
Chacun cherche, y compris pour les résultats locaux. Car l’accès aux nouvelles est un problème à Kouroussa. Il y a une seule radio locale, la radio rurale. Sa directrice explique qu’elle ne diffusera pour l’instant que des appels à respecter les résultats du scrutin. Pour les chiffres eux-même, la radio « se synchronisera avec Conakry ».
La RTG, La Radio nationale guinéenne ne vient de faire son arrivée sur la bande FM qu’il y a peu. Les seuls journaux qu’on puisse lire sont ceux qui arrivent au compte goutte de la capitale. Et les radios internationales sont sur ondes courtes. « Pour les informations, nous appelons des amis avec le téléphone portable, explique un jeune, mais cela coûte cher. »
« Dès hier soir, j’ai fait le tour de cinq bureaux de vote car je voulais savoir quelle était la position de mon leader », explique un militant du RPG installé dans un fauteuil en plastique. L’affiche d’Alpha Condé, le candidat du parti, est collée derrière lui sur la porte en métal.
«C’est une première dans l’histoire de la Guinée»
Au-delà du marché, un autre « bar-café noir » aux couleurs d’une compagnie locale de téléphonie mobile. Un militant du PEDN, le parti de Lansana Kouyaté raconte : « C’est une première dans l’histoire de la Guinée et nous attendons donc les résultats. » Ce jeune a cherché les premières informations en discutant avec les délégués des partis dans les bureaux.
Dans un troisième établissement, les clients se sont regroupés sur des bancs en bois recyclé. Le bar fait aussi boutique. Et le patron lave la vaisselle dans un seau installé au milieu de l’endroit. Après avoir avalé son café en l’aspirant à grand bruit, un jeune commente à son tour cette période d’attente : « Je veux connaître les résultats pour savoir quel sera le nom du prochain président et comment il va développer la Guinée ! »
L’accès aux nouvelles est un problème à Kouroussa
Chacun cherche, y compris pour les résultats locaux. Car l’accès aux nouvelles est un problème à Kouroussa. Il y a une seule radio locale, la radio rurale. Sa directrice explique qu’elle ne diffusera pour l’instant que des appels à respecter les résultats du scrutin. Pour les chiffres eux-même, la radio « se synchronisera avec Conakry ».
La RTG, La Radio nationale guinéenne ne vient de faire son arrivée sur la bande FM qu’il y a peu. Les seuls journaux qu’on puisse lire sont ceux qui arrivent au compte goutte de la capitale. Et les radios internationales sont sur ondes courtes. « Pour les informations, nous appelons des amis avec le téléphone portable, explique un jeune, mais cela coûte cher. »
