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- |GUINEE| Et si on parlait de la méthode Condé, notre président?
Posted by : Palabre-Infos
29 déc. 2010
Alpha Condé, Président de la République et Ministre de la défense nationale |
L'homme qui veut le changement en Guinée c'est bien Alpha Condé. La presse guinéenne euh... oui je peux le dire ainsi, n'a pas déchiffré la méthode de notre Alpha national dans sa façon de procéder. A la façon dont notre prof à procédé pour nommer nos ministres porte à croire que le titre que du premier d'entre eux n'est pas si net que ça.
On a, me semble t-il un premier ministre chef du gouvernement. Dans ce contexte, il devrait nommer en premier le premier ministre qui va lui proposer la liste des sélectionnés ou pré-sélectionnés et ensuite le président l'approuve ou pas puis signe le décret. Je me demande si cela nous ramène pas au temps de Conté, où le président était en même temps ministre de la défense et chef du gouvernement. Mais vous me direz sans doute que c'est ce qu'à fait notre prof. A supposer que vous avez raison pourquoi alors nommer auparavant deux ministres à la présidence avant de nommer le premier ministre? Et d'ailleurs même pourquoi élevés ces derniers au rang de ministre? Oups! j'allais oublié que le guinéen est plus obstiné par le titre que par la fonction. Ou alors, peut être que ces deux là sont au dessus des autres ministre? Va savoir! Autre chose pourquoi nommer les ministres au compte goutte? Me direz vous que c'est pour faire durer le suspens aux nombreux compagnons de lutte récents ou anciens qui sont pendus devant leur poste de radio ou devant le petit écran de notre radio-télévision nationale pour peut être entendre leur nom dans un de ces décret.
On a, me semble t-il un premier ministre chef du gouvernement. Dans ce contexte, il devrait nommer en premier le premier ministre qui va lui proposer la liste des sélectionnés ou pré-sélectionnés et ensuite le président l'approuve ou pas puis signe le décret. Je me demande si cela nous ramène pas au temps de Conté, où le président était en même temps ministre de la défense et chef du gouvernement. Mais vous me direz sans doute que c'est ce qu'à fait notre prof. A supposer que vous avez raison pourquoi alors nommer auparavant deux ministres à la présidence avant de nommer le premier ministre? Et d'ailleurs même pourquoi élevés ces derniers au rang de ministre? Oups! j'allais oublié que le guinéen est plus obstiné par le titre que par la fonction. Ou alors, peut être que ces deux là sont au dessus des autres ministre? Va savoir! Autre chose pourquoi nommer les ministres au compte goutte? Me direz vous que c'est pour faire durer le suspens aux nombreux compagnons de lutte récents ou anciens qui sont pendus devant leur poste de radio ou devant le petit écran de notre radio-télévision nationale pour peut être entendre leur nom dans un de ces décret.
De tout ça il semblerait que cette façon de procéder serait un copié coller de l'un des modèles de président cher à notre Alpha national: c'est la méthode Obama. Ainsi donc les guinéens vont connaitre la méthode Condé. Et oui mes chers la "Guinée is back". Yes man.
Guinée : La méthode Condé
==> Lu sur: http://www.fasopresse.net
Lisez ce qui suit pour en savoir un peu plus. Au besoin laisser un commentaire au bas de cet article.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président guinéen, Alpha Condé, a une manière des plus atypiques pour ne pas dire inédite en Afrique de former son équipe gouvernementale.
En effet, pendant que sous nos tropiques, on est plutôt habitué à voir le chef de l’Etat, fraîchement élu, nommer son Premier ministre qui lui fait ensuite des propositions de membres du gouvernement, Condé, lui, y est allé de sa propre manière. Ainsi, ses premiers décrets ont consisté en la nomination du Dr Mohamed Diané (secrétaire administratif du Rassemblement du Peuple de Guinée) comme Directeur de Cabinet de la présidence de la République et de François Lounceny Fall (un ancien Premier ministre sous la présidence du général Lansana Conté et président du parti Front uni pour la démocratie et le changement) en qualité de Secrétaire général à la Présidence de la République.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 juin, François Fall a également été le porte-parole d’Alpha Condé lors du second tour de la présidentielle. Ce n’est qu’après cela que le vainqueur de l’élection présidentielle guinéenne a nommé son Premier ministre en la personne de l’économiste Mohamed Saïd Fofana, ancien directeur de la Recherche économique et illustre inconnu du landerneau sociopolitique guinéen.
Et le lundi 27 décembre 2010, le n°1 de la Guinée a procédé à dix-sept premières nominations pour former le gouvernement. Dans l’équipe ainsi constituée et qui dénote sans aucun doute une volonté d’ouverture du nouveau président, on retrouve deux anciens proches collaborateurs du général Sékouba Konaté qui a dirigé la transition :
Mathurin Bangoura (qui quitte les Transports pour l‘Urbanisme et l’Habitat) et le général Korka Diallo (qui hérite du ministère de l’Elevage, après avoir dirigé ces derniers mois le ministère de la Pêche et de l‘Aquaculture sous le gouvernement de transition). Faisant comme il l’avait promis, à savoir de faire de la réconciliation nationale un credo, après les conflits ethniques pendant les élections, toutes les 4 régions naturelles de la Guinée sont également représentées. En attendant la liste définitive, seulement trois femmes font pour le moment leur entrée dans ce gouvernement dont le portefeuille de la Défense est attribué au Président himself.
Pour quelle raison Condé tient-il tant à la Défense ? Sans doute pour avoir un contact direct avec l’Etat-major des Forces armées guinéennes dans le cadre de la refonte générale de l’armée qui doit être entreprise et dont il s’est proposé d’être le mortier. Cette volonté d’avoir un œil sur la grande muette dénote-t-elle un certain manque de confiance en cette armée que l’on dit peu disciplinée et appelée à être reformée ? Bien malin qui saura le dire.
D’ailleurs à ceux qui pensent qu’il ferait plutôt mieux de diriger la reconstruction du pays ou la gestion des ressources naturelles, Alpha Condé semble répondre : « la sécurité d’abord, le développement après ». Nul doute en effet que ce poste n’est que provisoire pour le chef de l’Etat qui avant de se consacrer aux grands chantiers de son mandat, se doit de maîtriser l’armée qui justement tiendra, à l’en croire, une place de choix dans son action de développement à travers le génie militaire.
Pour en revenir à cette procédure inédite d’Alpha Condé d’avancer par à-coups, procédure que l’on peut appeler “La méthode Condé”, elle n’est pas sans rappeler celle qu’a utilisé Barack Obama après son accession au pouvoir aux Etats-Unis. Une nouvelle posture dont on espère qu’elle portera ses fruits pour permettre enfin à la Guinée de voir le bout du tunnel du développement.
Par Hyacinthe Sanou
l’observateur paalga