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- |Wikileaks|: Oumar bongo, les 30 millions d'euros et les partis politiques français
Posted by : Palabre-Infos
30 déc. 2010
Ali Bongo et Nicholas Sarkozy |
Décidément Wikileaks n'a pas encore finit de faire trembler les grands de ce monde et ce, malgré le fait que son fondateur Julian Assange soit malmené en ce moment par la justice pour certainement le déstabilisé afin qu'il se taise. Dans les derniers canaux diffusés surs le site espagnol El Pais hier Mercredi confirment ce que disait le documentaire sur la françafrique concernant la subvention de l'Etat gabonais, donc l'argent du peuple gabonais à des partis politiques français.
Ce documentaire dont vous pouvez voir la première partie sur ce ici (en bas à droite du site) et la seconde partie au bas de ce blog, montre comment les services secrets français et autres entreprises françaises faisaient et défaisaient des présidents africains et la main mise de la France sur les ressources naturelle de certains pays africains dont le Gabon. Dans cet article il est question d'un détournement de 30 millions d'euros au profit du vieux Oumar Bongo pour son enrichissement personnel, celui de ces proches et qui auraient aussi servit à financer des partis politiques français. Comme dans le documentaire sur la françafrique, cet article explique que autant la gauche que la droite française ont bénéficié des largesses de la françafrique via des société comme Elf à l'époque et autres sources. Ce pendant dans le documentaire Robert Bourgi, a nié que le candidat Nicholas Sarkozy aie bénéficié d'une quelconque aide de la part de Oumar Bongo lors de la présidentielle de 2007. Mais plus loin dans le documentaire il était question de la réduction de la dette du Gabon. Une faveur que n'a jamais voulu accordé Jacques Chirac à son vieux ami Oumar Bongo, le président préféré de la France en Afrique (selon les révélations de wikileaks dans cet article) ce que par contre, dès son élection en 2007 a fait Nicholas Sarkozy. Ce qui peut poser une question pourquoi? Le Gabon est un pays extrêmement riche comme c'est le cas d'ailleurs pour beaucoup de pays africains et qui en plus compte moins de 2 millions d'habitants ( 1 485 832 en 2008). Avec le pétrole et le bois y a de quoi payer la dette du Gabon il me semble!
Ce documentaire dont vous pouvez voir la première partie sur ce ici (en bas à droite du site) et la seconde partie au bas de ce blog, montre comment les services secrets français et autres entreprises françaises faisaient et défaisaient des présidents africains et la main mise de la France sur les ressources naturelle de certains pays africains dont le Gabon. Dans cet article il est question d'un détournement de 30 millions d'euros au profit du vieux Oumar Bongo pour son enrichissement personnel, celui de ces proches et qui auraient aussi servit à financer des partis politiques français. Comme dans le documentaire sur la françafrique, cet article explique que autant la gauche que la droite française ont bénéficié des largesses de la françafrique via des société comme Elf à l'époque et autres sources. Ce pendant dans le documentaire Robert Bourgi, a nié que le candidat Nicholas Sarkozy aie bénéficié d'une quelconque aide de la part de Oumar Bongo lors de la présidentielle de 2007. Mais plus loin dans le documentaire il était question de la réduction de la dette du Gabon. Une faveur que n'a jamais voulu accordé Jacques Chirac à son vieux ami Oumar Bongo, le président préféré de la France en Afrique (selon les révélations de wikileaks dans cet article) ce que par contre, dès son élection en 2007 a fait Nicholas Sarkozy. Ce qui peut poser une question pourquoi? Le Gabon est un pays extrêmement riche comme c'est le cas d'ailleurs pour beaucoup de pays africains et qui en plus compte moins de 2 millions d'habitants ( 1 485 832 en 2008). Avec le pétrole et le bois y a de quoi payer la dette du Gabon il me semble!
Le site internet français, le point.fr a publié aujourd'hui un article allant dans le même sens:
Omar Bongo aurait financé des partis français.
A noter que la diffusion de ce documentaire sur france2 en décembre a entraîner des mouvements de foule au Gabon, puisque dans le documentaire il ait clairement dit que les résultats de la présidentielle de 2009 ont été inversé au profil de Ali Bongo, le fils de Oumar Bongo. La contestation de ces élections à l'époque par l'opposition a conduit à une répression militaire faisant plusieurs morts. Cette foule qui a manifesté suite à la diffusion de ce documentaire, demandait le départ de Ali Bongo mais une fois encore les arrestations ont suivit et le mouvement vite stoppé. En Côte d'ivoire aussi une vague anti-française a été déclenché par le pros-Gbagbo.
Et vous que pensez-vous de la françafrique? Lisez et faites vos commentaires
Près de 30 millions d'euros auraient été détournés de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC) à son profit par le défunt président gabonais Omar Bongo et auraient aussi profité à des partis français, selon des notes diplomatiques américaines divulguées par Wikileaks, visibles mercredi sur le site de El Pais.
Cette information a été donnée quatre jours après la mort de M. Bongo, en juin 2009, par un haut fonctionnaire de la BEAC à un diplomate de l'ambassade américaine au Cameroun, précise le journal espagnol.
Selon la même source, "les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l'argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy".
L'argent aurait profité "aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à (l'ancien président français Jacques) Chirac mais aussi Sarkozy". "Bongo était le président africain préféré de la France", a ajouté cette source.
Jacques Chirac et Omar Bongo |
La BEAC regroupe les réserves des Etats membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale: le Gabon (qui en désigne le gouverneur), le Cameroun (où est situé le siège), la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad et la Guinée Equatoriale.
Selon le câble datant de juillet 2009, le gouverneur de la BEAC, le Gabonais Philip Andzembe, avait placé en secret 500 millions d'euros dans un investissement à haut risque de la banque française Société Générale.
Après que ce placement non autorisé a été rendu public, un audit de la BEAC a été mené et "a révélé des malversations encore plus larges et plus audacieuses, liées à la hiérarchie des officiels gabonais", a indiqué le fonctionnaire à l'origine de cette information.
"L'enquête interne a montré que 36 millions de dollars (environ 28 millions d'euros, ndlr) ont été détournés via des chèques à des hauts responsables du Gabon", a-t-il dit.
Le clan au pouvoir au Gabon, "dont le défunt président Omar Bongo et son fils Ali, ministre de la Défense et candidat à la présidence (élu depuis à la tête du pays, ndlr), a bénéficié du détournement de fonds", indique le document.
"Cette ambassade n'est pas en mesure de vérifier la véracité de l'accusation selon laquelle des hommes politiques français ont bénéficié du détournement de fonds", se contente de conclure le câble, signé de l'ambassadeur américain au Cameroun Janet Garvey.
Une enquête est en cours en France sur le patrimoine dans l'Hexagone de trois présidents africains et de leurs proches, dont Omar Bongo, suite à une plainte de Transparency International, une ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption.
Selon les révélations des anciennes autorités françaises au Gabon, les résultats des élections de 2009 ont été inversés pour favoriser la victoire d’Ali Bongo. Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo.
Source: AfricaLog avec agence