24 déc. 2010
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| Samuel Eto'o |
Coup de théâtre au sein du football africain. Selon le quotidien espagnol Marca, Samuel Eto’o aurait offert une Porsche Cayenne ainsi que 30 000€ à son meilleur ennemi Roger Milla pour que celui-ci lui donne son vote dans le cadre de l’élection du Ballon d’or africain. Prolongations, choqué par la rumeur autour de la quatrième distinction de l’Interiste, a cherché à en savoir plus.
On comprend bien évidemment que le Ballon d’or africain soit considéré comme une récompense importante pour un continent qui grandit au sein de la planète foot, mais ces insinuations de corruption sont tout de même inquiétantes. Samuel Eto’o en est déjà à trois titres, à quoi bon payer pour un quatrième allez-vous nous dire ? Tout simplement parce que grâce à cette nouvelle récompense, il dépasse les glorieux George Weah et Abedi Pelé pour devenir l’unique recordman en la matière. Une de fois de plus, l’égo footballistique démesuré pourrait provoquer des actions répréhensibles par l’éthique et la loi. Sélectionné dans le trio final avec Didier Drogba et Asamoah Gyan, le titre semblait lui être acquis d’avance grâce à sa participation active dans le triplé historique de l’Inter en 2010. Seule la Coupe du Monde a terni sa saison mais peu de joueurs africains, mis à part Gyan, peuvent se targuer d’avoir réussi sur les terres sud-africaines. Le joueur ghanéen partait cependant avec une longueur de retard dans tous les cas : Rennes a eu du mal à rivaliser cette saison avec Chelsea et l’Inter.
L’étrange réconciliation Eto’o - Milla
L’affaire est d’autant plus forte qu’elle ajoute une nouvelle ligne aux relations étranges qu’entretiennent les deux gloires camerounaises. Avant la Coupe du Monde, Eto’o s’était indigné des critiques acerbes de Milla. La brouille s’est « subitement » apaisée au cours du mois de septembre lors d’une conférence de presse de la Fédération camerounaise de football, Milla allant même jusqu’à appeler Eto’o son « fils ». Un fils qui paye son père, avouez que la situation est plus que louche. Cela porterait un coup à l’image médiatique dont bénéficie le lion indomptable : personnage sage et réfléchi mais donneur de leçon également.
Vous noterez, chers lecteurs, que le conditionnel reste très présent dans nos commentaires. Laissons la vérité éclater dans les prochains jours mais si les doutes s’avèrent être réels, la deuxième partie de saison de l’Interiste risque d’être bien mouvementée.
