19 sept. 2010
Au 9è mois de l’année, le ministre de l’économie et des finances, Kerfala Yansané a organisé ce 17 septembre un déjeuner de travail au département des finances en présence des bailleurs bi et multilatéraux, membres du gouvernement et autres cadres impliqués dans la gestion des finances publiques.
Et selon Kerfala Yansané, la priorité des finances de l’état va dans l’armée, soit le 1/3 du montant total. Rien qu’en 2010, sous le magistère d’un certain général Sékouba Konaté, 920 milliards sont partis dans la réforme de l’armée et 90 milliards dans les élections, soit 200 milliards de GNF dépenss rien qu'en 2010.
Et dans tout ça, notre CENI ne fait rien de concret. En outre, un autre goulot d’étranglement de l’économie nationale, selon toujours M.Yansané, c’est le recrutement anarchique des militaires et autres fonctionnaires qui ne travaillent pas mais prennent leur salaire. Bref, l’état guinéen s’enrichi de trop et ne laisse rien aux citoyens qui contribuent pour autant. Bref, le laxisme est à son comble. L’éducation, la santé, les infrastructures sont laissées et les autres secteurs sont laissés pour compte.
Et après le constat du ministre plutôt alarmant, les partenaires surtout les européens qui constituent les premiers partenaires de la Guinée l’on dit de vive voix. Tenez-vous bien, selon le représentant de la banque mondiale en Guinée, l’ivoirien Siaka Bakayoko, la dette annuelle du pays se chiffre à 140 millions de dollars par an. M. Bakayoko, a demandé de corriger cette situation qui fait de l’armée le roi des finances publiques afin de redescendre de 140 à 50 millions de dollars par an. Ce qui permettra de penser à d’autres secteurs. Pour l’union européenne, les élections constituent certes un passage obligé mais il faut faire un effort sur soit même pour éradiquer ce système corrompu et faire face à la reconstruction du pays qui en a tant besoin.Et dans tout ça, notre CENI ne fait rien de concret. En outre, un autre goulot d’étranglement de l’économie nationale, selon toujours M.Yansané, c’est le recrutement anarchique des militaires et autres fonctionnaires qui ne travaillent pas mais prennent leur salaire. Bref, l’état guinéen s’enrichi de trop et ne laisse rien aux citoyens qui contribuent pour autant. Bref, le laxisme est à son comble. L’éducation, la santé, les infrastructures sont laissées et les autres secteurs sont laissés pour compte.
Comme pour dire que les marchés de gré à gré entre Sékouba Konaté et son ami Kerfala Camara, alias KPC et PDG du groupe GUI CO PRES ont entrainé une véritable saignée financière du pays. Si ce n’était que ça. Or, d’autres dépenses effectuées par le général Sékouba fait dire à certains initiés des finances publiques que le président par intérim est le plus gros budgétivore que le pays n’a jamais connu. Toutefois, l’histoire en jugera.
Ousmane Cissé
Source: Guineelive.com
