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Posted by : Palabre-Infos 18 janv. 2011

L. Gbagbo                        et                    A. Ouattara
Dans le bal des prétendants que se livrent Gbagbo et Ouattara et auquel  la "communauté internationale" s'il y en a une s'est invitée,  celle ci ne dance pas sur la même musique ou en tout cas au même rythme. Si L'UE et les USA multiplient les sanctions contre Gbagbo et ses proches deux autres géants du conseil de sécurité de l'ONU, la Russie et la Chine s'opposent à une résolution sur la crise ivoirienne et refusent toute une ingérence dans les affaires internes de la Côte d'ivoire de façon catégorique pour la MOSCOU et discrète pour PÉKIN.

Cela ne me surprend pas pour la Chine, car celle-ci veut plutôt trouver des matières premières et des débouché pour ces nombreuses usines et pour la démocratie et ce qui va avec droits de l'homme et autre, elle n'en a cure. La Russie, elle avec la fin de son emprise sur ces pays voisins en particulier et dans le monde en général, adopte une position différente sans doute pour se faire remarquer. Mais faut aussi admettre qu'en terme de démocratie et de droit de l'homme la Russie est de loin un exemple et de ce fait n'a de leçon a donné à personne.

Un article de lemonde.fr
ONU (NEW YORK), CORRESPONDANCE. - Au moment même où les Etats-Unis et l'Union européenne renforcent leurs sanctions contre le camp de Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir en Côte d'Ivoire, les Nations unies, dont le personnel est pris pour cible sur le terrain, peinent à s'entendre sur l'envoi de renforts et sur l'éventualité de nouvelles sanctions.

Devant les réticences de la Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a été contraint, vendredi 14 janvier, de reporter de quatre jours le vote d'une résolution approuvant le déploiement de 2 000 casques bleus supplémentaires et de trois hélicoptères d'attaque, pourtant réclamé par le Secrétaire général de l'Organisation, lui-même. Le texte, parrainé par la France et les Etats-Unis, aurait été jugé "trop politique" par les Russes et les Chinois. Autrement dit, trop critique à l'encontre du président ivoirien sortant.
NE PAS VOIR L'ONU S'"INGERER" DANS LES AFFAIRES INTERIEURES
Depuis le début de la crise postélectorale ivoirienne, Moscou refuse catégoriquement, et Pékin plus discrètement, de voir l'ONU s'" ingérer " dans les affaires intérieures ivoiriennes. Ici, en l'occurrence, la résolution faisait référence à la détérioration de la situation sécuritaire pour justifier le besoin de renforts, qui pourraient venir du Libéria, du Pakistan, du Bangladesh et de Mongolie, selon des diplomates.
A l'heure actuelle, la mission onusienne sur place (Onuci) compte 9 000 hommes en uniforme, dont 1 250 policiers. Mais plus du tiers de ces effectifs sont déployés à Abidjan, dont les 800 militaires et policiers qui assurent la protection de l'hôtel du Golf, où est assiégé le président élu Alassane Ouattara"La Mission se trouve ainsi dans l'impossibilité de faire face rapidement à toute détérioration de la situation en matière de sécurité dans d'autres régions, en particulier dans l'ouest ", expliqueBan Ki-moon dans sa lettre aux 15 pays membres.A l'ouest, se trouve la frontière avec le Libéria, traversée chaque jour par plus de 600 Ivoiriens.
"L'ONU NE SE LAISSERA PAS INTIMIDER"
Lors d'une conférence de presse, alors que le Conseil tenait ses consultations, le Secrétaire général s'est déclaré " profondément préoccupé par (…) le nombre croissant d'incidents violents visant des civils et la mission des Nations Unies ".  Il a souligné que l'ONU disposait d'" informations concrètes " sur le fait que Laurent Gbagbo incite ses partisans à recourir à la violence contre les casques bleus et contre leurs concitoyens.
Le dernier bilan fait état de 247 morts et 49 disparus depuis l'élection du 28 novembre. Sur place, fin décembre, le chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, aurait passé la consigne aux casques bleus de faire preuve de plus de fermeté, tout en évitant la confrontation. " L'ONU ne se laissera pas intimider " a fait savoir Ban Ki-moon. Mais de là à voter de nouvelles sanctions visant, à l'instar de celles imposées par Washington, nommément Laurent Gbagbo, son épouse et trois de ses proches collaborateurs... Les Russes ont prévenu, ils s'y opposeront.
Le Conseil de sécurité pourrait être contraint de se contenter de sanctions contre une bande de " seconds couteaux ", reconnait un diplomate.
Alexandra Geneste

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