21 avr. 2011
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| Le "général IB" chef du "commando invisible" |
Dans mon recent poste ( Côte d'ivoire| la démocratie au bout du canon) je concluais en disant que "Ouattara a certes gagné la guerre mais pas la bataille".
La dernière sortie du chef du "commando invisible" en dit long sur l'avenir des ivoiriens qui s'écrit depuis plus de 4 mois en pointillés.
Le "général IB" comme il se nomme, a rompu le silence et réclame sa part du gâteau de la victoire militaire sur le camp Gbagbo. Lui qui se présente comme étant le "déclencheur" de l'assaut final du palais où s'était retranché Gabgbo, et qui au passage lance des piques sur Soro et ses forces républicaines de Côte d'ivoire (FRCI) en déclarant que c'est la force Licorne (France) et l'Ounici qui sont les vrais acteurs de l'asseau final du palais, veut à tout pris se faire entendre.
Il est claire que "IB" tente un bras de fer avec le nouveau président élu de Côte d'ivoire et dont le pouvoir réel a été obtenu par force. Fort de sa milice armée qui sévis actuellement dans Abobo son QG, il compte bien mettre la pression sur Ouattara pour que ces hommes soient mieux traités à défaut on peut sous entendre dans ses propos un projet de rébellion.
« Le commando invisible, ce sont des enfants de ce pays, des Ivoiriens, on ne peut pas les exclure», explique-t-il. Il n’y pas d’autre choix que « d’être reconnaissant vis-à-vis de ces combattants »,
Et pourtant le "général IB" figure importante de la rébellion de 2002, ne demande pas publiquement sa médaille de guerre. Mais c'est tout comme avec cette sortie et les déclarations qui en découlent. Pour lui « L’avenir du commando invisible dépend du chef suprême de l’armée », « celui qui ne veut pas les associer verra la suite », lance-t-il. Ouattara et les FRCI sont donc prévenu « Nous sommes allés en exil pour des problèmes d’exclusion, si tu les laisses dehors, attends toi à une rébellion un jour », averti "IB"
Autant dire que le gout de la victoire n'est pas à l'heure du jour. Avec "IB" dans ses cartons, Ouattara risque t-il de subir le même sort que Gbagbo en 2002? Je ne le souhaite, mais avec ces bandes armées d'un Côté les partisans de Gbagbo qui luttent toujours, les milices de "IB", les FRCI, je crains fort que la Côte d'Ivoire ne glisse tout doucement vers une crise à la somalienne. J'ose espérer que NON.
