Scandale| Des cris de singes dans les stades italiens aux quotas de noirs et d'arabes en équipe de France

Posted by : Palabre-Infos 29 avr. 2011

La fédération Française de football accusée de pratiquer
de quotas racistes|

Au moment où la FIFA crie sur tous les toits du monde pour promouvoir la diversité et la lute contre le racisme, cet article vient jeter un pavé dans la marre. On s'avait les cris de singes proférés à l'égard des joueurs noirs africains dans les stades surtout dans le championnat italien mais pas que et les multiples actes de racisme et de mépris à l'égard de ces mêmes joueurs. Ces actes ignobles à répétition de la part plus souvent par les supporteurs de clubs, mais une intention ou tentation d'instaurer des quotas dans une équipe nationale est grave de la part d'une instance nationale d'un pays aussi important sur le plan des sports, de la politique et de de son influence sur la scène internationale.

Dans cet article que j'ai pu lire sur le site RFI et qui reprend une enquête d'un média en ligne français, médiapart, révèle que la Fédération Française de Football, veut moins de noirs et d'arabes au sein de l'équipe nationale de football. Une première, en tout cas révélée par la presse!

Visé des personnes qui ont choisis de porter les couleurs de la France et qui pour la plus part sont nés français parce qu’ ils sont simplement noirs ou arabes est un autre acte d'exclusion, une discrimination de plus dans un secteur où il faut le dire les noirs et les arabes ont beaucoup apporté à la France.

Le sport a été et est encore un meilleur ascenseur social. C'est, je crois, le seul secteur en France et même dans le monde où un noir ou un arabe peut gagné autant d'argent qu'un blanc voir plus.

Que l'on discute sur le système de jeu, privilégié la technique à la puissance, ok. Puisque selon certains les noirs et arabes sont plus physiques que techniques, soit. Il y a bien de petits noirs et d'arabes qui sont aussi techniques que les petits blancs. Il ne faut pas rabaisser les débats à ce point là. J'aime le foot, et je ne crois pas qu'il faille faire des quotas pour régler un tel problème.

Ce qui doit compter, c'est le respect des valeurs du sport, des principes, des couleurs, l'amour du maillot et de la patrie qu'on représente.

Qu'ils soient antillais, guyanais, calédoniens, africains, maghrébins, leur couleur de peau ne doit pas faire débat et un critère de sélection. Les couleurs de l'équipe de France de foot-ball et des autres disciplines sportives ne doivent être autre que le Bleu-Blanc-Rouge.
Moi qui suis un supporteur de "bleus" j'ai été très déçu à la fin de malecture de cet article.

Lisez ce qui suit.

Par David Kalfa(RFI)

Mediapart assure dans son édition du 28 avril que la Fédération française de football (FFF) souhaite fixer des quotas raciaux dans les centres de formation et, par extension, en équipes de France. Une politique à l’encontre des « Blacks » et des « Beurs » approuvée par les dirigeants de la FFF et Laurent Blanc, le sélectionneur des Bleus, selon le site Internet d’investigation. Les personnes visées ont démenti et ont été pressées de réagir par la ministre des Sports, Chantal Jouanno.

Le très sérieux site Internet d’investigation Mediapart affirme dans son édition du jeudi 28 avril 2011 que la Fédération française de football (FFF) souhaite fixer des quotas raciaux dans ses centres de formation et en équipe de France : « Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale de la FFF, dont le sélectionneur des Bleus, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays. Objectif: limiter le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains. »

Citant des sources internes à la FFF, Mediapart souligne que lesdits quotas, fixés à 30%, visent des joueurs de 12, 13 ans. Une politique qui aurait été instaurée dans le cadre d’une réflexion plus large sur le football pratiqué en France après l’échec du Mondial 2010. Un football privilégiant trop les profils athlétiques – propres aux joueurs africains selon les stéréotypes repris dans l’enquête – au détriment de l’intelligence de jeu des joueurs « petits blancs ». « Qu’est-ce qu'il y a comme grands, costauds, puissants ? Des Blacks, aurait conclu Laurent Blanc lors d’une réunion le 8 novembre dernier. C'est comme ça. C'est un fait actuel. Dieu sait que dans les centres de formations et les écoles de football, il y en a beaucoup ».

Les binationaux cibles de Laurent Blanc

Laurent Blanc avec Loïc Rémy et Franck Ribéry. Reuters

S’il est avéré que la DTN et Laurent Blanc souhaitent réformer le jeu à la française, l’entraîneur tout comme la FFF contestent les affirmations de Mediapart. « Laurent Blanc récuse ces propos ineptes et contraires à sa philosophie. Il est outré qu'on puisse le mettre en cause de la sorte, toute discrimination étant insupportable à ses yeux », a ainsi indiqué Philippe Tournon, chef de presse de l'équipe de France. Ce dernier rappelle en outre que le « Président » n’a jamais attaqué les joueurs d’origines africaines : « Un problème, abordé par Laurent Blanc, est celui des joueurs qui possèdent une double nationalité, qui passent trois ans en préformation en France, puis partent ensuite à l'étranger sous d'autres maillots. » Souvent en Afrique comme le Sénégalais Moussa Sow, meilleur buteur de Ligue 1 avec 21 réalisations, pointé du doigt par Blanc.

Le sélectionneur et la FFF ont immédiatement été pressés de réagir par de la ministre des Sports, Chantal Jouanno : « Je prends acte du démenti de la FFF quant à l'existence d'une telle politique et je l'invite à faire très rapidement toute la lumière sur ces allégations. Je sais que Fernand Duchaussoy, le Président de la FFF sera intransigeant et qu’il prendra toutes les mesures nécessaires sans délai. » L'article de Mediapart sera abordé lors du conseil fédéral, l'instance dirigeante de la Fédération, ce vendredi 29 avril. Il vaudrait mieux : le dossier assure aussi que les participants à la fameuse séance ont pointé du doigt les origines ethniques et religieuses des meneurs – Evra, Ribéry… – lors de la grève de l’entraînement à Knysna, en pleine Coupe du monde 2010.