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- Législatives en Guinée| Alpha Condé ressemblerait à Laurent Gbagbo ?
Posted by : Palabre-Infos
30 mai 2012
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Alpha Condé |
Plus de dix-huit mois après son élection à la tête de la Guinée, le
Président Alpha Condé et son gouvernement peinent à doter le pays d’une
Assemblée nationale. Pour Faya Millimono, porte-parole de l’ADP et du Collectif, c’est Alpha Condé qui refuse d’organiser ces élections. Avant
de le comparer à l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.
« Alpha Condé me rappelle un chef de la sous-région, je veux parler
de Laurent Gbagbo, l’ex-chef d’Etat de la Côte d’Ivoire. Combien
d’années sans élections sous Laurent Gbagbo ? C’est dans cette logique
qu’on est engagé », a-t-il indiqué dans l’un de ses passages. Avant de
poursuivre : « Pour le Président Alpha Condé, la politique, c’est
manigancer, les coups bas, monter les uns contre les autres. Nous
continuerons de nous battre pour que la Guinée que nous avons connue de
1958 à aujourd’hui soit autre. Le peuple de Guinée n’arrive pas à se
nourrir correctement. Pas de courant, pas d’eau potable, pas de routes,
pas de justice, pas de paix. La division ne fait que s’accentuer. Nous
voulons tourner la page de cet échec pour écrire du développement. Nous
croyions avoir pour une fois quelqu’un qui a été élu et qui a promis
d’apporter le changement », a regretté Faya Millimono.
Le bras de fer entre opposition et pouvoir
L’opposition guinéenne et le pouvoir d’Alpha Condé n’arrivent pas à
s’entendre sur les conditions devant conduire à des élections
législatives libres et transparentes. Afin de faire plier le
gouvernement à sa requête, l’opposition a déclenché depuis un certain
temps une série de manifestations tant dans la capitale qu’à l’intérieur
du pays. La dernière en date a eu lieu le 10 mai : une cinquantaine de
manifestants a été grièvement blessé. Il faut rappeler, par ailleurs,
que l’opposition réclame entre autres la recomposition des membres de la
Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en vue d’une parité
égale entre opposition et la mouvance c’est-à-dire dix membres de
l’opposition et dix de la mouvance présidentielle conformément au
paysage politique actuelle du pays.
« La date pour moi n’est pas importante. Ce qui importe, ce sont les
étapes du processus électoral. Si nous nous entendons sur un
chronogramme consensuel, qui tienne compte de tous les aspects, nous
pouvons aller rapidement à une date. Mais, si on ne s’entend même pas
sur celui qui va organiser les élections, sur la définition même de la
révision. Car pour certain, c’est un recensement, pour d’autres, c’est
la révision. On ne s’entend pas non plus sur l’opérateur qui doit
faire la révision ou le recensement. Comment voulez-vous fixer une date,
si ce n’est pas pour jeter de l’argent du contribuable par la
fenêtre ? », a conclu Faya Millimono.
Il faut noter que plusieurs dates ont été proposées par la Commission
électorale nationale indépendante. Cependant, ces dates ont été
reportées pour faute de consensus. Celle du 8 juillet proposée en mars
par la Ceni a été annulée au courant de ce mois par le président Alpha
Condé pour des raisons techniques.
Source: Afrik.com. (A visiter)