12 oct. 2012
Sam Bacile ou, si vous préférez, Nakoula Basseley Nakoula,
l’auteur du mauvais film, au propre comme au figuré, lequel film a
provoqué des remous planétaires, croupit depuis ce 27 septembre dans une
prison de Los Angeles ; en effet, le vidéaste indélicat séjourne dans
les geôles de cet Etat, non pas pour son film jugé blasphématoire envers
l’islam, mais pour une nébuleuse histoire de fraude fiscale.
Certaines personnes donnent l’impression d’avoir horreur de la
tranquillité ou, du moins, ont cette propension à s’attirer des
problèmes.
Nakoula semble être de cette espèce là : depuis le 11 septembre, ce
Copte égyptien, sous un pseudonyme, a embrasé le monde musulman par son
film islamophobe. De l’Egypte au Nigeria, en passant par le Niger et le
Pakistan, les disciples de Mohamed sont dans tous leurs états, à cause
de ce navet. Au Pakistan d’ailleurs, sa tête a été mise à prix à
plusieurs centaines de milliers de dollars.
Et ne voilà-t-il pas qu’on découvre que ce monsieur de 55 ans avait
déjà un passé judiciaire ! En 2010, il a été condamné à 21 mois de
réclusion pour fraude fiscale. Libéré provisoirement, il était en
période de probation pour 5 ans. Pendant ce quinquennat, Bacile, alias
Nakoula, n’était pas autorisé à se servir d’un ordinateur, ni à aller
sur Internet sans autorisation préalable de la justice.
C’est pour cet interdit qu’il a à l’évidence enfreint que l’auteur de «L’innocence des musulmans» se
trouve de nouveau derrière les barreaux. Il avait même été brièvement
interpellé une première fois pour cette raison, au début de ce mois de
septembre.
