| GUINÉE | Wikileaks: Pour Lansana kouyaté le propre fils du feu président Conté, Ousmane Conté, était "le principal trafiquant" de drogue.
26 déc. 2010
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| Lansana Kouyaté |
Selon les documents révélés par Wikileaks, les Américains estiment que certains pays comme la Guinée-Bissau "sont aux mains d'organisations criminelles opportunistes et sophistiquées", tandis que d'autres, comme le Sierra Leone ou le Liberia, se défendent comme ils peuvent.
Au total, "le trafic de narcotiques est en augmentation, et sans une volonté politique forte pour combattre ce fléau, l'Afrique occidentale sera incapable d'arrêter cette marée dangereuse", écrivait en avril 2009 l'ambassade américaine de Sierra Leone. Les notes révélées par Wikileaks affirment même que, dans certains cas, le pouvoir local est impliqué dans le trafic: quand l'ambassadeur américain en Guinée a fait part en mai 2008 au Premier ministre du pays, Lansana Kouyaté, de ses inquiétudes face à la hausse du trafic de drogue, celui-ci aurait répondu que le propre fils du président, Ousmane Conté, était "le principal trafiquant.
Au total, "le trafic de narcotiques est en augmentation, et sans une volonté politique forte pour combattre ce fléau, l'Afrique occidentale sera incapable d'arrêter cette marée dangereuse", écrivait en avril 2009 l'ambassade américaine de Sierra Leone. Les notes révélées par Wikileaks affirment même que, dans certains cas, le pouvoir local est impliqué dans le trafic: quand l'ambassadeur américain en Guinée a fait part en mai 2008 au Premier ministre du pays, Lansana Kouyaté, de ses inquiétudes face à la hausse du trafic de drogue, celui-ci aurait répondu que le propre fils du président, Ousmane Conté, était "le principal trafiquant.
A noter qu'à la suite du décès de Lansana Conté le 22 Décembre 2008, la junte qui avait pris le pouvoir sous la direction de Moussa Dadis camara avait fait de la lutte contre les narco-trafiquant l'une de ces priorités. A ce titre beaucoup de responsables civils et militaires avaient été mis aux arrêts dont Ousmane Conté. La junte avait plus ou moins réussi à démanteler une partie du réseau avant que Dadis Camara ne sombre dans la paranoïa, voulant notamment se porter candidat à la présidentielle et qui, par la suite a subit une tentative d'assassinat de la part de son aide de camp de l'époque, Toumba Diakité en fuite toujours.
