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- SANTE| L’OMS confirme la propagation d'un nouveau virus proche du SRAS
Posted by : Palabre-Infos
25 févr. 2013
Le nouveau coronavirus proche du Sras a été identifié formellement chez 12 personnes, dont 4 au Royaume-Uni. |
L’Organisation Mondiale de la santé a lancé l’alerte : un nouveau
coronavirus ayant fait son apparition en juin dernier en Arabie Saoudite
continue sa propagation. Il a en effet été identifié formellement chez
12 personnes dans plusieurs pays dont 4 au Royaume-Uni. Cinq de ces cas
se sont avérés mortels.
Un coronavirus proche du SRAS
Proche du virus qui avait provoqué en 2003 l’épidémie de syndromes respiratoires aigus sévères (SRAS)
et responsable du décès de 800 personnes à travers le monde, ce nouveau
coronavirus (NCoV) provoque des symptômes respiratoires sévères, une
pneumonie inexpliquée ou une maladie respiratoire grave, évolutive ou
avec des complications ne répondant pas au traitement, précise le
communiqué de l’OMS. De ce fait, les médecins et les autorités de santé
sont invités à surveiller toute infection respiratoire aiguë sévère
suspecte, à réaliser un examen et une enquête minutieuse.
Toutes
les personnes présentant ce type de tableau clinique devront faire
l’objet de tests biologiques pour identifier le nouvel agent dans des
prélèvements biologiques. En cas de positivité, l’OMS invite les
médecins à notifier immédiatement à la fois les autorités de santé
nationales et l’OMS. En France, l’Institut Pasteur s’est préparé depuis
plusieurs mois et dispose de moyens nécessaires pour détecter facilement
et rapidement le NCoV. De ce fait, les personnes atteintes pourront
bénéficier de soins adaptés, avec la mise en œuvre des mesures
sanitaires qui s’imposent pour éviter une épidémie.
Une transmission d'homme à homme
La
transmission d'homme à homme du NCoV paraît fortement probable, comme
le montre le fait que le troisième cas enregistré au Royaume-Uni au
cours de ce mois de février appartenait au même groupe familial que les
deux autres cas récents. Cependant, selon l’OMS, cette transmission
interhumaine n’est pour autant pas durable et ne devrait donc pas
provoquer, a priori, une épidémie de grande ampleur.
Mais,
principe de précaution oblige, l’alerte est lancée et, outre
l’identification du NCoV chez les patients suspectés et la notification
aux autorités nationales et à l'OMS, des mesures de surveillance des
personnes ayant été en contact avec des patients atteints par ce nouveau
virus sont préconisées. Par ailleurs, à l'heure actuelle, l'OMS ne
recommande pas de mesures spéciales de dépistage aux points d’entrée, ni
de restrictions aux voyages ou aux échanges commerciaux.
Affaire à suivre, sous la surveillance du corps médical, des autorités de santé et de l’OMS…