29 août 2013
Parlons peu parlons bien de la situation en Syrie. Parait-il que l'option militaire est désormais d'actu. sommes toute! A côté du méchant Bachar Al-assad, se trouvent des poudrières.
A commencer par le Liban qui se meurt dans des querelles politico religieuse depuis des années, la Turquie qui bouillonne depuis quelques mois, l'Iran qui défie le monde dans le dossier nucléaire et Israël qui montre à chaque fois ses muscles pour sauver sa peau ou taper sur plus petit que soit. Alors balancer des frappes même ciblées contre des points juger stratégiques en Syrie c'est comme jeter un mégot de clope dans une usine de feu d'artifice. ça risque de péter à tout moment.
Les russes de Poutine ne veulent surtout pas se faire berner comme ce fut le cas dans l'ex Libye de Kadhafi. Ils font donc leur débarquement à coup de navire anti-missiles et autes armes qui font leur fierté pour garder leur terrain de chasse. Alors guère froide ou pas?
Toujours est-il que dans se jeu de rôle chaque président essaie de montrer à son peuple qu'il est ferme et tout puissant pour jouer les gendarmes et donc de sauver les pauvres syriens. Cependant ces mêmes peuples, pour désormais les faire adhérer à une logique d'intervention militaire, il faudra faire mieux qu'en 2003, lors de l'invasion en Irak. Faudra plus de preuves attestant que Assad a bien gazé ses compatriotes pour que -rien est cependant sûr- les peuples de l'occident soutiennent une intervention militaire en Syrie.
D'ici là on pourra toujours dire que les rebelles sont des méchants islamistes barbues et archaïques.
