L’Allemagne va-t-elle reconnaître le génocide en Namibie?
By : Palabre-InfosL'un des 20 crânes de guerriers hereros et namas, exposé lors d'une cérémonie à l'hôpital de la Charité de Berlin, le 30 septembre 2011. REUTERS/Tobias Schwarz |
Fuite des cerveaux en Afrique : ampleur et piste de solutions
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Mumpasi Lututala (2012)[1] définit l’exode de cerveaux en Afrique comme étant le départ des Africains qualifiés à l’étranger.
La Guinée va-t-elle suivre un scenario à la burundaise ?
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Manifestation des Guinéens de France contre le Régime d'Alpha Condé
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Le blocage du dialogue politique par
le refus délibéré du président de la République de respecter l’ordre normal de
l’organisation des élections locales et présidentielles et d’ouvrir une vraie
concertation inclusive avec l’Opposition plonge à nouveau
notre pays dans une crise socio-politique aiguë avec des conséquences
dramatiques sur nos populations aussi bien sur le plan socio-économique, que
sécuritaire.
Guinée| 18 mois de prison ferme pour le directeur général bâti public
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Le Directeur Général du Patrimoine bâti public contre qui un mandat d'arrêt a été lancé, a été reconnu, au terme d'un jugement rendu par défaut, le 5 décembre dernière, par la juridiction d'instance, coupable des faits d'abus d'autorité et de rébellion et condamné à 18 mois de prison ferme et au payement d'une amende 300.000 francs guinéens.
Sommet de l'Elysée| sans justice, il n'y aura ni paix ni sécurité en Afrique
By : Palabre-InfosFrance-Afrique |
Fort de son action militaire et diplomatique au Mali, François
Hollande avait été le seul chef d’Etat occidental à être convié au
sommet de l’Union africaine pour ses cinquante ans en mai dernier. Il en
avait profité pour pousser son avantage diplomatique en invitant tous
les pays africains à Paris fin 2013 pour un sommet sur la «paix et la
sécurité», un thème sur lequel la France s’estime légitime au vu de son
action au Mali. Ce «sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique» se tient les 6 et 7 décembre 2013 à Paris.
Le président français prolonge ainsi la tradition des sommets
France-Afrique, même si la terminologie change. En mai dernier,
lorsqu’il a été décidé, ce sommet devait se tenir sous co-présidence
française et... égyptienne. Le président déchu Mohamed Morsi devait
effectuer à cette occasion une visite officielle en France. Il n’en est
évidemment plus question. La «paix» et la «sécurité» ne caractérisent
pas franchement l’Egypte du général Sissi, sans compter que son pays est
suspendu de l’Union africaine. Depuis, la France a élargi les
thématiques du sommet au «climat» et au «développement économique», des
thématiques moins conflictuelles pour la plupart des pays invités.
Mais avec l’actualité en Centrafrique, où les crimes se multiplient dans un chaos à peine descriptible, au Mali où la menace terroriste, qui a récemment emporté Ghislaine Dupont et Claude Verlon, persiste, en Libye
où les milices refusent d’obéir au pouvoir central, c’est bien sûr le
thème «paix et sécurité» qui retiendra l’attention des observateurs.
Sans oublier la Côte d’Ivoire où la situation est loin d’être stabilisée et où les ressentiments sont encore très forts.
Des interventions pour protéger les civils
Dans les quatre pays cités, la France s’est placée en première ligne
dans des situations et des cadres juridiques très différents, qui
rendent peu pertinentes les accusations généralisatrices
d’«interventionnisme militaire français en Afrique» mais qui n’empêchent
pas de s’interroger sur l’efficacité de la stratégie poursuivie par
notre pays.
En Côte d’Ivoire, les militaires français ont appuyé une mission
onusienne puis participé à chasser du pouvoir Laurent Gbagbo qui avait
été battu dans les urnes. En Libye, on peut s’interroger sur le fait que
l’Otan, dont la France, a outrepassé son mandat onusien, mais on ne
peut nier que les Libyens engagés dans leur révolution souhaitaient être
protégés contre la violence brutale de leur «Guide». Au Mali, on peut
regretter que la France ait dû intervenir précipitamment alors qu’une
opération onusienne se préparait, mais il est probable que
l’intervention a évité que les groupes islamistes et djihadistes
imposent leurs lois abusives au-delà du nord du pays qu’ils contrôlaient
alors. Enfin, en Centrafrique, la France, en appui aux forces
africaines présentes dans le pays, reste à très court terme le seul pays
en mesure de contribuer à l’arrêt des violences contre les civils.
Mais ces constats doivent s’accompagner d’une réflexion approfondie
sur la manière de garantir à moyen et long terme la paix et la
stabilité. Celles-ci ne sont possibles qu’à la condition expresse que
l’état de droit progresse et que les autorités politiques acceptent que
la justice fasse son travail et assure une lutte impartiale contre
l’impunité.
Le problème de l'impunité
Un poète jésuite uruguayen, Luis Pérez Aguirre, avait dit au sujet de la réconciliation dans son pays après la fin de la dictature militaire: «Je veux bien pardonner, mais je veux savoir à qui pardonner.»
Cette phrase est universelle. Sans enquête, sans justice, il est
impossible pour les victimes ou leurs proches de tourner la page et de
ne pas chercher vengeance. Sans justice, il est aussi impossible pour
les autorités de rétablir l’état de droit. Enfin, pour les auteurs de
crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, l’impunité les conforte
dans leur stratégie de violence pour conquérir ou garder le pouvoir et
entraîner ainsi leur pays dans un nouveau cycle mortel.
Si l’on accorde l’impunité à ceux qui sont impliqués dans les crimes
d'hier, qu’est-ce qui les empêcherait de commettre d'autres actes de
violence non seulement politiques, mais aussi économiques –extorsion et
détournement de fonds– qui minent la stabilité et le développement
économique de leurs pays?
C’est sur la mise en œuvre de justices transitionnelles que la France
est, à notre sens, trop peu insistante, et trop peu en soutien des pays
africains, comme le Malawi, le Sénégal ou le Botswana qui portent haut
et fort le discours contre l’impunité, y compris celle des chefs d’Etat.
Au Mali, la réconciliation ne pourra se faire si seuls les islamistes
sont poursuivis. Des membres de l’armée ainsi que des séparatistes
touareg, qui ont travaillé avec la France lors de l'intervention, ont
commis des crimes et devraient être activement poursuivis. En Libye, la
France reste silencieuse tandis que Saïf al-Islam Kadhafi n’a toujours
pas été remis à la Cour pénale internationale (CPI) alors que celle-ci
exige son transfèrement. En Côte d’Ivoire, François Hollande n’a jamais
parlé publiquement du fait que, depuis qu'Alassane Ouattara a été élu
président, seuls des membres du camp Gbagbo ont été arrêtés et mis en
examen pour des crimes commis pendant la crise postélectorale, alors que
plusieurs de ses propres chefs militaires ont aussi été impliqués dans
des atrocités.
L'indispensable justice
François Hollande et les chefs d’Etat africains attachés à la justice
devraient profiter du sommet dit «de l’Elysée» pour afficher leur
conviction en faveur de la justice et de l’état de droit. Tous devraient
saluer la détermination du Sénégal à juger devant une cour africaine
l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré.
De l’autre côté du continent, au Kenya, où de graves violences ont eu
lieu en 2008, un récent sondage montre que 67% des Kényans souhaitent
que leur président élu, Uhuru Kenyatta –un des acteurs clé de la crise
de 2008– participe à son procès devant la CPI.
A l’heure où, sous la pression du Kenya, du Rwanda et de l’Ouganda,
l’Union africaine réclame que la CPI cesse ses poursuites contre le
président et le vice-président kényans et tout autre chef d’état en
exercice, il est essentiel que la France réaffirme son soutien à la
justice, nationale et internationale, cette dernière n’étant appelée à
agir qu’en cas de défaillance des justices nationales.
Une chose est certaine: tout discours prononcé lors de ce sommet en
faveur de la justice sera bien accueilli par les victimes africaines et
les citoyens. Plus largement, la France se doit d’afficher lors de ce
sommet un soutien déterminé aux défenseurs des droits humains et aux
sociétés civiles en Afrique.
Source: HRW
Point de vue| RCA - Tragédie à la résidence de l'imam
By : Palabre-Infos
Jeudi dernier dans la matinée, le photographe Marcus Bleasdale et moi-même avons rendu visite à l'imam de Bossangoa, en République centrafricaine (RCA),
à son domicile dans le quartier musulman de Boro.
Indice de perception de la corruption : la corruption dans le monde en 2013
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Corruption,
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