1 nov. 2011
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| Sidya Touré, président de l'UFR |
Le tourisme à Paris se poursuit pour les chefs de parti de l'opposition guinéenne. Après Cellou Dalein venu au dire de son parti sur invitation de Nicolas Sarkozy, le président Français, c'est au tour de Sidya Touré de poser pied à Paris pour rencontrer ses supporteurs. Lors de cette visite, Sidya Touré a tenue une conférence de Presse sur invitation d'une association rapporte le site web guinée58. Au cours de cette rencontre fraternelle, Sir Sidya a fustigé - sans réelle surprise - l'incapacité du gouvernement de Alpha Condé à proposé un programme économique censé rassurer les investisseurs étrangers et parle de tâtonnement de la part du gouvernement de l'homme du 21 Décembre 2010. Mais ce qui a surpris plus d'un parmi les auditeurs, ce sont les piques lancées à l'égard du parti rival mais "ami" l'UFDG de Cellou Dalein Diallo.
Il aurait déclaré je cite: « Le RPG et l’UFDG reposent sur les coordinations régionales. C’est la coordination Haal Pular qui a installé l’UFDG. Le RPG a toujours été soutenu par la coordination mandingue…Ne donnez pas l’impression qu’il y a d’un coté les coordinations et d’un autre les partis politiques. Les coordinations sont très actives. La coordination de la forêt, elle aussi, est très active…. » déclare M. Touré. Et d’ajouter « Moi, j’essaie de m’en éloigner le plus loin possible. Cette coordination de la Basse-Côte qui s’est réunie pour dire : c’est ça qu’il faut faire. Je me suis fâché avec elle depuis longtemps….Ce n’est pas à une coordination ou une famille de se réunir pour dire tel est le leader…. »
Il aurait déclaré je cite: « Le RPG et l’UFDG reposent sur les coordinations régionales. C’est la coordination Haal Pular qui a installé l’UFDG. Le RPG a toujours été soutenu par la coordination mandingue…Ne donnez pas l’impression qu’il y a d’un coté les coordinations et d’un autre les partis politiques. Les coordinations sont très actives. La coordination de la forêt, elle aussi, est très active…. » déclare M. Touré. Et d’ajouter « Moi, j’essaie de m’en éloigner le plus loin possible. Cette coordination de la Basse-Côte qui s’est réunie pour dire : c’est ça qu’il faut faire. Je me suis fâché avec elle depuis longtemps….Ce n’est pas à une coordination ou une famille de se réunir pour dire tel est le leader…. »
Pour un fin observateur la démagogie politique en Guinée, de tels propos ne doivent en rien ébranler sa position au contraire. Mais, vu que les partisans du parti Peulh (l'UFDG, donc) comme l'appel Sidya touré, ces derniers n'ont nullement voulu laisser passer le train de l'accusation les étiquetant parti ethnique. Leur chef de file en France, Abdoulaye Baïlo Diallo rétorque face to face à Sidya Touré, je cite : «… Je ne peux pas laisser passer l’idée que l’UFDG a été créée par une coordination. Je vous renvoie à l’historique du parti. L’UFDG est issue d’une scission de l’UFD. L’UFD était créée au début du multipartisme en Guinée… » Une réponse bien maigre voir désolante. C'est faible comme justification Monsieur Diallo. Vous qui êtes politicien vous devriez trouver une réponse plus solide et plus construite pour convaincre vos détracteurs. Sidya Touré a dit haut ce que bons nombre de guinéens pensent tout bas et ce, à l'égard tous les partis politiques guinéens.
Mais ce qui est triste dans ces propos, ce n'est non pas les propos eux même, mais le fait que Sidya Touré revienne sur ceux-ci en disant qu'ils ne reflètent pas sa pensée et de dire je cite «… les coordinations régionales tiennent encore un rôle majeur au sein de certains partis». Cette mise au point sous entend que l'UFR en l'exception face aux dictas de nos vieux sages. Mais surtout ou Sidya n'assume pas ce qu'il pense et dit ou alors, ou alors il n'ose pas dire ce qu'il pense de façon claire et nette. Pourtant, les guinéens veulent que vos paroles reflètent vos pensés Monsieur.
Sidya Touré, déclare vouloir se placer au dessus de cette logique politique qui voudrait que les sages d'une région le désigne comme leur candidat. C'est compréhensible d'autant plus que dans cette région, la basse Guinée, il n'y a pas que lui, et sont parti est même minoritaire. Le RPG est présent, le PUP ou de ce qu'il en reste, la Geci, la NGR, l'UFC... donc il faut qu'il ratisse large pour espérer être audible. Et portant il y a peut lui même, annonçant la rupture de l'alliance avec l'UFDG née au premier tour de la présidentielle, tentait corps et âme pour s'imposer en tant que leader naturel pour la Basse Guinée.
Cette déclaration de Sidya Touré à propos de l'UFDG devrait faire réfléchir les partisans de ce parti et des autres partis aussi d'ailleurs car cela peut en dire long sur ce que Sidya Touré pense de mais n'ose pas assumer et étale aux yeux des guinéens les dissensions au sein de l'opposition guinéenne, où chacun place plutôt son propre pion que celui du collectif. Il se serait semble t-il réjouit du fait que l'ADP de Sidya Touré et de Jean Marie Doré a rejoint leur collectif, mais dans le même temps il a omis de parler du désistement de Baadiko, pour motifs de sectarisme et de radicalisme du collectif pour créer une autre alliance.
Autre le fait de défiler dans Paris ou dans d'autres capitales africaines ou occidentales pour des rencontres infructueuses, il ferait mieux de rester en Guinée et de mettre la pression au pouvoir afin de trouvez des solutions, de gré ou de force pacifique pour contraindre le gouvernement de s’asseoir à la table des discussions pour sortir le pays de cette misère. Mais l'attitude adopté par ces partis me rend désespère et surtout pessimiste quant à leur capacité tous autant qu'ils sont de disposer les solutions à long terme pour sortir le pays de cette crise. Ils se focalisent tous sur les législatives, pour à mon avis, avoir des députés et les privilège de la députation qui vont avec. Le problème guinéen ne peut être résolu que par des élections, j'en ai pour preuve la présidentielle de 2010. Certes le pays est relativement stable mais la pauvreté et les problèmes des guinéens n'ont pas bougé d'un seul cran. Il faut donc, des solutions nouvelles et pour le long terme, donc des idées nouvelles, une politique nouvelle... des partis nouveaux, avec de vrais leaders.
